Septembre et ses dernières pensées
Je ne crois pas décidément que nous ferons ce voyage,Au delà de ces ciels lumineux de plus en plus clairsProtégés, inaccessibles à l’ombre.Je nous vois mal en âmes errantes à jamais,Prétendant à un paradis invisible, lui aussi, par excès de lumière.A fouiller dans les vieux souvenirs, on s’interdit l’éternitéLe corps se courbe, lentement comme l’espoir faneOn ne voit plus que les marques du temps qui nous rapprochent de notre tombeau latent.