L.A Melancholy
Je pense à ta peau, je pense à ton couÀ tes hanches qui se déhanchentJe pense à tes reins, je pense même à tes genouxCe qu’ils en pensent, je m’en balanceMoi, je suis si bien sur ton vélo, je me sens comme un courant d’airQuand tu pédales, Cuba est beau, comme soixante ans en arrière
Je m’en fiche, si tu te moques de moiJe m’en fiche, si tu te moques de moiJe m’en fiche, moi, je te crois
Je pense à ton accent qui me donne chaudMême quand je comprends tout de traversJe pense à ton sourisQuand l’avion est parti sans moi hierJe pense à tes mains sur mon dosMaladroites mais pas peu fièresElles ont su trouver les mots
Je m’en fiche si tu te moques de moiJe m’en fiche que tu te serves de moiJe m’en fiche, moi, je te crois
Je me fiche que tu te foutes de moiLes hommes trichent, ici comme là-basJe m’en fiche, je reste là