Marcia baïla
Marcia, elle danseSur du satin de la rayonneDu polystyrène expanséÀ ses pieds
Marcia danse avec des jambesAiguisées comme des couperetsDeux flèches qui donnent des idéesDes sensations
Marcia, elle est maigreBelle en scène, belle comme à la villeLa voir danser me transformeEn excité
Moretto, comme ta boucheEst immense quand tu sourisEt quand tu ris, je ris aussiTu aimes tellement la vieQuel est donc ce froidQue l'on sent en toi?
C'est la mort qui t'a assassinée, MarciaC'est la mort, qui t'a consumée, MarciaC'est le cancer que tu as pris sous ton brasMaintenant, tu es en cendres, en cendresLa mort, c'est comme une chose impossibleEt même à toi qui est forte comme une fuséeEt même à toi qui est la vie même, MarciaC'est la mort qui t'a emmenée
Marcia danse un peu chinoisLa chaleur dans les mouvements d'épaulesÀ plat comme un hiéroglyphe incaDe l'opéra
Avec la tête, elle danse aussi très bienEt son visage danse avec tout le resteElle a cherché une nouvelle façonEt l'a inventée
C'est elle la sauterelleLa sirène en mal d'amourLe danseur dans la flanelleOu le carton