Elle était profonde
Paraît qu’elle est en villeCelle dont on tait le nomCelle qui a fait « oui »Ramper mon âme sur le goudronParaît qu’elle danse ce soirQuand la nuit vient mouillanteEn marin dans les barsOuais qu’elle pleure comme elle chanteOh non non n’y retourne pasTu vas bouffer des clousElle mangera ton cœurEt tu deviendras fouÀ ne garder d’honneurQue l’acide des sanglotsQui couleront sur tes jouesEmportés par les flots
Éloigne-toi de moi toi qui parle trop bienEt viens plutôt chercher le monde entre mes reinsEt puis les dents serrés à lacérer des cœursViens pleurer contre moi me faire voir ta douleurÉloigne-toi de moi toi qui parle bien tropLe dandy est puant à tout ce qui m'entoureVampirisant tes larmes, couché sur la banquetteToujours le corps de ces femmes qui ont trop fait la fêteNe crois pas la connaître, elle et ses grands souriresEn amour, mon amour, il faut être vampireComme un loup solitaire, elle va dans la nuit noireEt se nourrir de mon sang est bien son seul espoirPuisque rien ne tarit la faim de la chair tendreTu le sais bien, ici tout est à vendreÉloigne-toi de moi avant que je ne boive à pleine dentTes seins sur l'étendard avant qu'ils ne m'étouffent
On est là pour s'aimerOn est là pour se battreOn est là pour saigner nos amours sur l'asphalteOn est là pour sentir le bien qu'on fait aux autresPour mieux les voir pleurer quand la marée descends
Elle était sexuelleElle était profondePutain qu'est ce qu'elle est bellePutain quand elle s'inondeElle était un peu rondeElle avait l'air fécondeEt t'aurais dû la voirComme un tonnerre qui grondeAllez tourne les sanglotsAllez tourne les terresDans la folie sûrOui dans les tortionnairesCeux des mélancoliesÀ en creuser des tombesElle est belle oui la vieQue quand elle est profondeIl faudra rester fortIl faudra rester fouMa tête reposée sur tes seins à genouSûr qu’on pourrait être riche sans avoir le souToi l’éphémère du cielOui pisser sur la mortAllez frappe mon cœurPour qu’il se batte encoreAvec le tien toujoursToujours jusqu’à la mortÀ croquer l’infiniAller mordre la chairÀ ces amours qui font l’amourEt puis la guerreMon cœur ne bande plusQue pour des insipidesMes yeux ne pleurent plusQue pour des terres aridesMes bras ne se lèvent plusQue pour serrer l’enferMes bras ne se lèvent plusQue pour porter le poidsOui, le poids de ta chair
Il n'y a plus rien dedansFaut jeter à la casseLe vieux chien va mourirOui sans laisser sa traceJe n'ai peur de personnesJe peux mourir demainAllez vas-y plus fortÀ faire pleurer mes reins
Allez vas-y plus fort…Allez vas-y plus fort Franky