Lisa
LISA nos barques en papier 1Dans le grand bassin bleuTes premiers pinceaux de noir pour les yeuxTu disais souvent "on vivra ailleurs"
Je courais me cacherQuand je voulais que tu pleuresQuelques hommes jouent encoreComme des enfants cruelsCe soir Odessa s'endort sous le ciel
LISA c'est partout les mêmesLes fumées des avionsT'es juste du mauvais côté de l'horizonLes seuls trains qui partentSont des trains de banlieueT'as beau tendre tes mainsY'a tout ce vide au milieuEt tes chansons retombentAux pianos des hôtelspendant qu'Odessa s'endort sous le ciel
Il ne reste que le nom que tu portesJ'imagine le son de ta voixUn beau jour c'est certain tu t'envoleras
LISA des soldats surveillentles camions de courrierTes mots en reviennent tout déshabillés...
Quelques hommes jouent encoreComme des enfants cruelsSans doute Odessa s'endort sous le ciel
Il me reste le nom que tu portesJ'imagine le son de ta voixUn beau jour c'est certain tu t'envoleras
LISA, accrochée aux ailesdes oiseaux dissidents