Vienna
Au regard innocent je contemple ton rangHabillée de lumière sculptée de pierreSauvegardée du présent je ressens mes absencesTon souvenir me soulève en des instants de rêve
Sur les marches du temps brille ton insoucianceDes regards sans appel te condamnent et te perdentSaluée par le vent et les pluies bienveillantesEn ces heures de colère ton souvenir m'apaise
Que les nuits me sont douces en ton sein je me bercePar ces lueurs du ciel c'est l'Europe qui sommeilleJe m'attache à la mort c'est le temps qui m'appelleRevoir Vienne et mourir sans un regret