Chant libre
J'ai tout fait, tout, tout faitMais à croire que ce n'est pas assez, à en croire les reproches,Moi j'ai tout fait, j'ai toujours avancé,Avec le cœur sur la main, ma famille et mes proches,J'ai tendu la main tendu la perche, à des amis qui ne m'ont tendue que des pièges,J'ai tendu l'oreille et j'ai entendu , bien entendu qu'ils ne voulaient que mon siège,Tout devient compliqué de croire à une parole qui n'est pas sortie de la bouche d'un enfant,Je leur ai confié mes secrets, ils m'ont donnée leur paroleIls l'ont gardée le temps que brûle un encensJ'ai appris à lire entre les sourires, entre les je t'aime, entre les tu me manques tantJ'ai appris à rire entre les soupirs, entre les je saigne, entre les tu reviens quand ?
Refrain :Je vois la vie telle un champ de bataille, telle un champ de mines, écoute le chant de mes entrailles ,Donner sa vie sur les champs d'honneur, et ignorer ses peurs grâce aux chants des Massaïs,Je vois la vie telle un champ de bataille, un champ de mines, un chant de ruines écoute le chant de mes entrailles,Donner ma voix sur les champs d'honneur, et face aux chants des calibres laissez-moi le chant libre
J'ai tout vu, j'ai dû même traverser,Des océans de larmes, pour y arriver,Moi j'ai tout su, car ici tout se sait,Derrière tout se dit, mais devant tout se tait,J'ai tiré un trait sur des fréquentations, car du droit chemin, elles avaient dévié,Pour éviter que naissent les réputations,Dis moi avec qui tu traînes, je te dirai qui tu es,J'avance dans ce milieu sur une corde raide,Sans jamais demander de l'aide, j'ai plus d'une corde à mon arc,Je ne fais pas partie des faibles, de ce qui cède,Toujours la tête haute même face au monarque,Et si ma vie à moi c'est de chanter, nana nana, qui pourra un jour m'en empêcher,C'est la guerre dans la vie, c'est comme sur le terrain,En tête du classement, et jamais repêché
Refrain
Et quand j'y pense , les corbeaux planent sur nos tombes,C'est l'hécatombe, pour une seule phrase Les frères tombent,Les frères s'arment, les petits frères saignent ,Il n'y a plus de frères d'âme, que des frères d'arme (×2à)