Homa
Je laisserai les marées basses me raccompagner jusqu’à chez moiJ’implorerai le temps qui passe de cesser de passer par làLa nuit est jeune, à ce qu’on dit, balivernesLa nuit est vieille et périssable, elle est ininflammable
Homa, ma maison qui brûleJe fume ma peau
Hochelaga m’invite chez elle, à me regarder mourir de honteIl y a à boire et à fumer mais il,Il n’y a rien à croireUne tumeur médaillée d’or a dévoré mes espoirs olympiquesJe n’ose plus sortir dehors,J’ai peur de m’y perdre encore
Homa, ma maison qui brûleJe fume ma peau