La Vénus du mélo
À quoi tu joues beau ténébreux, avec tes yeux couleur d'automneTes joues qui fondent, le ventre creuxQu'est-ce que tu veux, Buster Keaton ?Besoin d'amour et de tendresse, de contre-jour et de caresseTon petit cœur nécessiteux qui fait la manche dans mes cheveuxQu'est-ce que tu veux ?
Que je te prenne, que je t'étreigne, que je te joue sur mon pianoQue je t'allume, que je t'éteigne, que je te couche sur le dosOui mais ce soir, t'as pas de veine, je suis la Vénus du mélo
Avec tes mines et tes manières quand tu composes sans avoir l'airTes mains qui braillent et ton oeil noir et qui se pose sur mon peignoirCauchemard, frayeur et gros chagrin, tu as rêvé que t'était nainQue tes espoirs étaient en feu et que l'amour n'était qu'un jeuQu'est-ce que tu veux ?
Que je te prenne, que je t'étreigne, que je te joue sur mon pianoQue je t'allume, que je t'éteigne, que je te couche sur le dosOui mais ce soir, c'est pas la peine, je suis la Vénus du mélo
Avec ton grand corps qui baille, tendre animal, beau paresseuxTon petit sourire qui trouve la faille craque le premier de nous deuxViens si tu veux...
Que je te prenne, que je t'étreigne, que je te joue sur mon pianoQue je t'allume, que je t'éteigne, que je te couche sur le dosQue je te prenne, que je t'étreigne, que je te joue sur mon pianoQue je t'allume, que je t'éteigne