L'alchimiste
Je n'étais rien, ou bien quelque chose qui s'en rapproche,J'étais vain et c'est bien c'que contenait mes poches.J'avais la haine , un mélange de peur, d'ignorance et de gêne.Je pleuvais de peine, de l'inconsistance de ne pas être moi-même.J'étais mort et tu m'as rammené à la vie:Je disais "j'ai, ou je n'ai pas"; tu m'a appris à dire "je suis".Tu m'as dit: "le noir, l' arabe, le blanc ou le juif sont à l' homme ce que les fleurs sont à l'eau"
Oh, toi que j' aime et toi, que j'aime.J'ai traversé tant d'avenues, tellement attendu ta venueQu'à ta vue, je ne savais plus si c'était toi, si c'était moiSi c'était toi, Eh, toi que j'aime je crée ton nomDans le désert des villes que j'traversais carSûr de ton existence, je savais que tu m'entendraisEt, toi, que j'aime, Oh, toi... que j'aime
Oh, toi que j'aime et toi, que j'aime.Ni la rue, ni les drames, ne m'ont voilé à ta vueMême au plus bas , même quand j'disais que tout était foutu!Je t'aimais comme si je te voyait,Car si je ne te voyait pas, je savais que j'étais vu par toi.Et, toi que j'aime. Tu es un lion et ton coeur est un soleilL'ultime secours de ceux perdus dans leur sommeil.Et, toi, que j'aime, Oh, toi... que j'aime