Le Perchoir
Fière comme ArtabanCoquin pour un paonSuperbe altier, glorieuxAutant si con qu’errantIl s'envoie des fleursComme un rapeur pour enfantEt fait la fierté de son papa comme de sa maman
Dans sa tour d'ivoireSon altesse nargue le mondeÀ la gloire de son perchoirEt que jamais il ne tombe
Le torse bombé la crête levée d'orgueil enfléeDressé sur ses ergots son orgueil outrancierIl n'entend pas les autres il s'écoute parlerSon miroir l'idéal pour sa logorrhée
Dans sa tour d'ivoireSon altesse nargue le mondeÀ la gloire de son perchoirEt que jamais il ne tombe
Dans sa tour d'ivoireSon altesse nargue le mondeÀ la gloire de son perchoirEt que jamais il ne tombe
Quand on n'a rien à perdre on a tout à gagnerOui la superbe bête pense avoir tout raflerIl voit de l'envie, de la haine dans les yeux de ses sujetsAttends, se prive se protège de l'amour et de la beautéDe la beauté, de la beauté, de la beauté
Dans sa tour d'ivoireSon altesse nargue le mondeÀ la gloire de son perchoirEt que jamais il ne tombe
Dans sa tour d'ivoireSon altesse nargue le mondeÀ la gloire de son perchoirEt que jamais il ne tombe