La Bienvenue
Elle avance en silence, les yeux baissés, elle n'ose pasS'affranchir de l'absence d'une mère qui ne l'aimait pasElle n'était pas la bienvenue, non pas la bienvenueElle n'était pas la bienvenue, juste une vie de plus
Et tous les hommes la dérangent, la solitude naît dans leurs drapsElle fait des rêves étranges sur un père qu'elle ne connaît pasElle n'était pas la bienvenue, non pas la bienvenueElle n'était pas la bienvenue, juste une vie de plus
Mais mon Dieu, qu'elle est belle quand coule son rimmelÀ tomber des étoiles qu'elle ne voit pasLui destiner des ailes pour rester fidèleÀ ce qui lui est écrit, oui mais elle n'a pasLe sentiment que tout ira bien, ça lui est égalLe sentiment que tout ira bien, elle a mal
Elle appelle en urgence un ciel qui ne lui répond pasElle n'est qu'évanescence, c'est ce qu'elle dit et ce qu'elle croitQuand on n'est pas la bienvenue, non pas la bienvenueQuand on n'est pas la bienvenue et qu'on se sent perdue
Mais mon Dieu, qu'elle est belle quand coule son rimmelÀ tomber des étoiles qu'elle ne voit pasLui destiner des ailes pour rester fidèleÀ ce qui lui est écrit, oui mais elle n'a pasLe sentiment que tout ira bien, ça lui est égalLe sentiment que tout ira bien, elle a mal, mal, si mal, oh mal
Quand on n'est pas la bienvenue, non pas la bienvenueQuand on n'est pas la bienvenue et qu'on se sent perdue
Quand on n'est pas la bienvenue, non pas la bienvenueMais mon Dieu, qu'elle est belle quand coule son rimmelMais mon Dieu, qu'elle est belle quand coule son rimmelNon, pas la bienvenue.