IAM "Demain c'est loin" Songtext

Übersetzung nach:deenit

Demain c'est loin

L'encre coule, le sang se répandLa feuille buvardAbsorbe l'émotion, sac d'image dans ma mémoireJe parle de ce que mes proches vivent et de ce que je voisDes mecs coulés par le désespoir qui partent à la dérive

Des mecs qui pour 20.000 de shit se déchirentJe parle du quotidien, écoute bien mes phrases font pas rireRire, sourire, certains l'ont perdu je pense à MomoQui m'a dit à plus jamais, je ne l'ai revu

Tenter le diable pour sortir de la galère, t'as gagné frèreMais c'est toujours la misère pour ce qui pousse derrièrePousse pousser au milieu d'un champs de bétonGrandir dans un parking et voir les grands faire rentrer les ronds

La pauvreté, ça fait gamberger en deux temps trois mouvementsOn coupe, on compresse, on découpe, on emballe, on vendA tour de bras, on fait rentrer l'argent du crackOuais, c'est ça la vie, et parle pas de rmi ici ici ici

Ici, le rêve des jeunes c'est la Golf gti, survet' TachiniTomber les femmes à l'aise comme manySur Scarface, je suis comme tout le monde je délire bienDieu merci, j'ai grandis, je suis plus malin, lui il crève à la fin

La fin, la faim, la faim justifie les moyens, 4, 5 coups malsainsEt on tient jusqu'à demain, après on verra bienOn marche dans l'ombre du malin du soir au matinTapis dans un coin, couteau à la main, bandit de grand chemin

Chemin, chemin, y'en a pas deux pour être un dieuFrapper comme une enclume, pas tomber les yeux, l'envieux en veutUne route pour y entrer deux pour s'en sortir, 3/4 cuirRéussir, s'évanouir, devenir un souvenir

Souvenir être si jeune, avoir plein le répertoireDes gars rayés de la carte qu'on efface comme un tableau tchpaou!c'est le noirCroire en qui, en quoi, les mecs sont tous des mirroirsVont dans le même sens, veulent s'en mettre plein les tirroirs

Tirroir, on y passe notre vie, on y finit avant de connaître l'enferSur terre, on construit son paradisFiction, désillusion trop forte, sors le chichonLa réalité tape trop dure, besoin d'évasion

Evasion, évasion, effort d'imagination, ici tout est grisLes murs, les esprits, les rats la nuitOn veut s'échapper de la prison, une aiguille passe, on passe à l'actionFausse diversion, un jour tu pètes les plombs

Les plombs, certains chanceux en ont dans la cervelleD'autres se les envoient pour une poignée de biftons, guerre fraternelleLes armes poussent comme la mauvaise herbeL'image du gangster se propage comme la gangrène sème ses graines

Graines, graines, graine de délinquant qu'espérez-vous? Tous jeunesOn leur apprend que rien ne fait un homme à part les francsAu franc tireur discret au groupe organisé, la racine devient champsTrop grand, impossible a arrêté

Arrêté, poisseux au départ, chanceux à la sortieOn prend trois mois, le bruit court, la réputation granditLes barreaux font plus peur, c'est la routine, vulgaire épineFine esquisse à l'encre de Chine, figurine qui parfois s'anime

S'anime, anime animé d'une furieuse envie de monnaieLe noir tombe, qu'importe le temps qu'il fait, on jette les dés, faut flamberPerdre et gagner, rentrer avec quelques papiers en plusCa aidera, personne demandera d'où ils sont tombés

Tomber ou pas, pour tout, pour rien on prend le risque, pas grave cousinDe toute façon dans les deux cas, on s'en sort bienVivre comme un chien ou un prince, y'a pas photoOn fait un choix, fait griller le gigot, brillent les joyaux

Joyaux, un rêve, plein les poches mais la cible est loin, la flècheRicoche, le diable rajoute une encoche trop moche les mecs cochentLeur propre case, décoche pour du cash, j'entends les cloches,les coups de piocheCreuser un trou, c'est trop fastoche

Fastoche, facile le blouson du bourgeois docile des mêmes la hantiseEt porcelaine dans le pare-briseTchac! le rasoir sur le sac à main, par ici les talbinsCa c'est toute la journée, lendemain, après lendemain

Lendemain? C'est pas le problème, on vit au jour le jourOn n'a pas le temps ou on perd de l'argent, les autres le prennentDemain, c'est loin, on n'est pas pressé, au fur et à mesureOn avance en surveillant nos fesses pour parler au futur

Futur, le futur ne changera pas grand-chose, les générations prochainesSeront pires que nous, leur vie sera plus moroseNotre avenir, c'est la minute d'après le but, anticiperPrévenir avant de se faire clouer

Clouer, clouer sur un banc rien d'autre à faire, on boit de la bièreOn siffle les gazières qui n'ont pas de frèreLes murs nous tiennent comme du papier tue-mouchesOn est là, jamais on s'en sortira, Satan nous tient avec sa fourche

Fourche, enfourcher les risques seconde après secondeChaque occasion est une pierre de plus ajoutée à nos frondesContre leurs lasers, certains désespèrent, beaucoup touchent terreLes obstinés refusent le combat suicidaire

Cidaire, sidérés, les dieux regardent, l'humain se diriger vers le mauvaisCôté de l'éternité d'un pas ferme et décidéPréfèreront rôder en bas en haut, on va s'emmerderY'a qu'ici que les anges vendent la fumée

Fumée, encore une bouffée, le voile est tombéLa tête sur l'oreiller, la merde un instant estompéePar la fenêtre, un cri fait son entrée, un homme se fait braquerUn enfant se fait serrer, pour une Cartier menotté

Menotté, pieds et poings liés par la fatalitéPrisonnier du donjon, le destin est le geôlierLe teurf l'arène on a grandi avec les jeuxGladiateur courageux, mais la vie est coriace, on lutte comme on peut

Dans les constructions élevéesIncompréhension, bandes de gosses soi-disant mal élevésFrictions, excitation, patrouilles de civilsTrouille inutile, légendes et mythes débiles

Haschich au kilo, poètes armés de styloRéserves de créativité, hangars, silosCa file au bloc 20, pack de Heineken dans les mainsOublier en tirant sur un gros joint

Princesses d'Afrique, fille mère, plastiquePlein de colle, raclo à la masse lunatiqueEconomie parallèle, équipe dure comme un rocPetits Don qui contrôlent grave leurs spots

On pète la Veuve Cliquot, parqués comme à MexicoHorizons cimentés, pickpockets, toxicosPersonnes honnêtes ignorées, superflics, ZorrosPoliticiens et journalistes en visite au zoo

Musulmans respectueux, pères de famille humblesBaffles qui blastent la musique de la jungleEntrées dévastées, carcasses de tires éclatéesNuée de gosses qui viennent gratter

Lumières oranges qui s'allument, cheminées qui fumentParties de foot improvisées sur le bitumeGolf, VR6, pneus qui crissentSilence brisé par les sirènes de police

Polos Façonnable, survêtements minablesMères aux traits de caractère admirablesChichon bidon, histoires de prisonStupides divisions, amas de tisons

Clichés d'Orient, cuisine au pimentJolis noms d'arbres pour des bâtiments dans la forêt de cimentDésert du midi, soleil écrasantVie la nuit, pendant le mois de Rhamadhan

Pas de distractions, se créer un peu d'actionJeu de dés, de contrée, paris d'argent, méchante attractionRires ininterrompus, arrestations impromptuesMaires d'arrondissement corrompus

Marcher sur les seringues usagées, rêver de voyagerAutoradios en affaire, lot de chaînes arrachéesBougre sans retour, psychopathe sans pitiéMeilleurs liens d'amitié qu'un type puisse trouver

Génies du sport faisant leurs classes sur les terrains vaguesNouvelles blagues, terribles techniques de dragueIndividualités qui craquent parce que stresséesPersonne ne bouge, personne ne sera blessé

Vapeur d'éther, d'eau écarlate, d'alcoolFourgon de la Brink's maté comme le pactoleC'est pas drôle, le chien mord enfermé dans la cageBave de rage, les barreaux grimpent au deuxième étage

Dealer du hashich, c'est sage si tu veux sortir la femmeSi tu plonges, la ferme, y'a de pas drameMais l'école est pas loin, les ennuis non plusCa commence par des tapes au cul, ça finit par des gardes à vues

Regarde la rue, ce qui change? Y'a que les saisonsTu baves du béton, crache du béton, chie du bétonTe bas pour du laiton, est-ce que ça rapporteRegrette pas les biftons quand la bac frappe à la porte

Trois couleurs sur les affiches nous traitent comme des bordillesC'est pas Manille ok, mais les cigarettes se torpillentCoupable innocent, ça parle cash, de pour centOeil pour oeil, bouche pour dent, c'est stressant

Très tôt, c'est déjà la famille dehors, la bande à KaderVa niquer ta mère, la merde au cul, ils parlent déjà de traversPas facile de parler d'amour, travail à l'usineLes belles gazelles se brisent l'échine dans les cuisines

Les élus ressassent rénovation ça rassureMais c'est toujours la même merde, derrière la dernière coucheDe peinture, feu les rêves gisent enterrés dans la courA douze ans conduire, mourir, finir comme Tupac Shakur

Mater les photos, majeur aujourd'hui, potoPas mal d'amis se sont déjà tués en motoUne fois tu gagnes, mille fois tu perds, le futur c'est un lotoPour ce, je dédie mes textes en qualité d'ex-voto, mec

Ici t'es jugé à la réputation forteManque-toi et tous les jours les bougres pissent sur ta porteC'est le tarif minimum et gaffeCeux qui pèsent transforment le secteur en oppidum

Gelé, l'ambiance s'électrise, y'a plein de places assisesBéton figé fait office de froide banquiseLes gosses veulent sortir, les "non" tombent comme des massuesLes artistes de mon cul, pompent les subventions dsu

Tant d'énergie perdue pour des préjugés indusLes décideurs financiers plein de merde dans la vueEn attendant, les espoirs foirent, capotent, certains rappentLes pierres partent, les caisses volées dérapent

C'est le bordel au lycée, dans les couloirs on ouvre les extincteursLe quartier devient le terrain de chasse des inspecteursLe dos a un oeil car les eaux sont truffées d'éceuilsReceuille le blé, on joue aux dés dans un sombre cerceuil

C'est trop, les potos chient sur le profil RoméoUn tchoc de popo, faire les fils et un bon rodéoLa vie est dure, si on veut du rêveIls mettent du pneu dans le shit et te vendent ça Ramsellef

Tu me diras "ça va, c'est pas trop"Mais pour du tcherno, un hamidou quand on a rien, c'est chaudJe sais de quoi je parle, moi, le bâtardJ'ai dû fêter mes vingt ans avec trois bouteilles de Valstar

Le spot bout ce soir qui est le KingD'entrée, les murs sont réservés comme des places de parkingMais qui peut comprendre la mène pleineQu'un type à bout frappe sec poussé par la haine

Et qu'on ne naît pas programmé pour faire un foinJe pense pas à demain, parce que demain c'est loin

Morgen ist weit entfernt

Die Tinte fliesst, Blut verbreitet sich über das Schmierblatt, entzieht ihm jede EmotionEin Wirbel voller Bilder spiegelt sich in meinen Gedanken.Ich spreche von dem was meine Leute täglichsehen und was ich lebe.Kerle angenagt durch die Verzweifelung, die vom rechten weg abdriften

Kerle die sich über 20 gramm Hash das Leben nehmen.Ich rede von meinem Alltag hör gut zu was ich inMeinen Texten erzähle denn es is kein Spass.Das Lachen das lächeln,manche haben es verloren.Ich errineremich an Momo der mir gesagt hat, bis nachher, niehmehr hab ich in wiedergesehn.

Alles auf eine Karte setzen um aus dem Dreck zu fliehen, du hast es vielleicht geschafft,aber der der nach dirkommt leidet immer noch, wäachst auf in einem Zement Paradies,eigentlich nur einer Garage und lernt vonden Älteren wie man Oben ankommt.

Die Arbeit macht dich zum Objekt ohne Moral, in zwei drei Handgesten schneidet verpack und verkauft man(Hashish)Arm um Arm fliesst das Geld in jedermans Taschen.Ja so leben wir hier und denk nich mal an RMI(Hartz IV).

Hier ist eines Jungens Traum n' Golf GTI,sweater Tachinni, frauen fallen wie Many in Scarface, Ich bin wiejeder hier ich Amüsier mich schon gut, dank Gott denn ich war schlauer,er, er stirbt am Ende.

Das Ende, der Hunger,elaubt dir krumme dinger zu drehn, 4 oder 5 Fehler aber wenigstens überlebt man bisMorgen, danach wird man ja sehn.Man läft im Schatten des Dämons vom Morgen bis zum Abend,Listig ineiner Ecke stehend, Messer in der Hand wie ein Gesetzloser im Wilden Westen.

Ein Andenken schon, doch erst so jung, immer nur drann gedacht nie lehre Taschen zu führen, Kerle die vonder Oberfläche verschwinden genauso wie man eine Zeichnung ausradiert (paoh!)Nun ist es Schwarz, an wehn an was eigentlich glauben? Hier sind alle wie Spiegel, reiten in die gleicheRichtung denken nur an den Profit und den Aktuellen Tag.

Wie in einer Schublade verbringen wir unser Leben bevor wir Experimentieren was die wahre Hölle ist.Hierauf der Erde bildet man sich sein kleines Paradies, Fiktion, zu stark die Desillusion, reich mir den HashDie Realität schlägt einem zu fest ins Gesicht suchend nach einem Ausweg.

Ausweg, ausweg da kommt man ins grübeln, hier ist alles Grau, die Wände, die Seelen, die Ratten und dieNacht.Man will fliehen aus diesem Gefängnis aber eine Nadel erscheint und man tritt in Aktion,spritzt sichzurück in den Käfig,schlechter Freund ist sie und eines Tages drehst du durch.

Blei manche haben ihn schon im Kopf, andere haben ihn sich damit Vollgepumpt, für ein Paar Kreuzerbekriegen Brüder sich, die Waffen spriessen aus dem Ghetto wie Unkraut.Das image des Gangstersverbreitet sich wie der Tumor im Körper eines Kranken.

Samen, samen ergeben nur Kriminelles hier, was hasst du erwartet ? Ganz jung bringt man ihnen schon beidas nur Geld den Mann macht.Vom kleinen Car Jacker bis zur Organisierten Bande wächst die Wurzel undwird zum Feld.Zu gross, unmöglich anzuhalten.

Verhaftet ohne Glück am Anfang, glücklich bei der Entlassung nach nur 3 Monaten, auf einmal steigt derRespekt, die Stahl Vorhänge schinden keinen Eindruck mehr,es wird zur Routine, ein böses Spiel, feinerStrich mit China Tinte der sich manchmal animiert.(Tattoo)

Animiert, nach einer Verrückten Gier nach Geld, die Finsternis tritt ein, egal was für ein Wetter herrscht manwirft trotzdem die Würfel, man muss es ja verrotzen.Verlieren oder Gewinnen, nach Hause kommen mitetwas mehr oder weniger, wehn kümmerts schon? Niemand wird fragen woher es kommt.

Drauf gehn oder nicht, für alles oder gar nichts ist es das Risiko Wert.Egal wie in beiden Fällen kanns nurzum besten sein.Wie ein Prinz leben oder wie ein Köter du hasst die Wahl, am Grill sitzen oder dieDiamanten glitzern lassen.

Diamanten, das Silber, ein Traum voller Taschen, aber die Zielscheibe is zu weit weg,der Pfeil dreht ab undder Teufel entfernt sie noch.Kerle kreuzen ihr Leben ab hängen es an den Nagel, ich höre die Glocken läuten,ein Loch zu Graben ist zu einfach.

Einfaches Ziel, die Blouse des Snobs, der vor Angst nur zittert und doch einschlagender als ein Stein in eineWindscheibe aus Porzellan.(Tchak!) Die Reisklinge trennt die Handtasche von ihrem Griff, hier entlang mitdem Cash.So ist es hier täglich, Tag für Tag.

Morgen? Morgen ist nicht das Problem, nam lebt als wäre jeder Tag der letzte, man hatt keine Zeit drann zudenken oder man verliert Geld und ein anderer schnappt es dir vor der Nase weg.

Morgen ist weit entfernt, aber wir haben es auch nicht eilig.Wir streben voran in dem wir unsere Rückensichern um in der Zukunft reden zu können

Die Zukunft,die Zukunft wird nicht viel ändern, die nächsten Generation werden schlimmer sein als wir, ihrLeben noch trübsinniger, unsere Zukunft ist die nächste Minute, unser Ziel, informieren bevor manzertrampelt wird.

Wie genagelt auf eine Bank, da hockend, nichts zu tun.Saüft man nen Bier, Pfeifft nen Mädel ohne BruderDoch diese Wände schliessen uns ein wie Fliegenpapier, wir sind da, niemals schaffen wir es raus, Luciferhält uns gefangen mit seiner Gabel.

Risiken aufgabeln jede Sekunde, jede gelegenheit ist ein Stein der sich hinzufügt zu unseren Schleuderngegen deren Laser.viele verzweifeln, viele fallen zu Boden.Dickköpfe verweigern einen Suizidären Kampf.

Verblüfft schauen die Götter, sehen den Menschen sich verriren auf den falschen Weg der Ewigkeit in einementschlossenden Trab.Sie ziehen es vor Unten den Oben zu lungern, aber nur hier verkaufen Engel Rauch.

Rauch, noch einen zug inhalieren, und der Schleier fällt, mit dem Kopf auf dem Kissen, fur einen Momentden ganzen scheiss vergessen.Auf einmal durch das Fenster, bricht ein Schrei die Stille, ein Mann wirdbedroht, ein Kind erwischt, abgeführt für seine Lebensstyl.

Hände und Beine gefässelt durch die Handschellen, eine Fatalität, Inhaftiert im Bergfried das Schicksal istder Wächter.Die Feste, die Arena, man wuchs auf zu diesen Spielen, mutiger Gladiator aber das Leben isthart und man Kämpft sich durch wie man kann.

Shurikn':In den hohen Gebauten regiert die Konfusion, Banden kleiner Kinder denen man angeblich nie ne Erziehunggab.Schlägereien, Aufregung, normale Leute die patroulieren, unötige Angst, verdrehte Mythen und Sagen.

Hashish in Kilos, Poeten bewaffnet mit Kullis,das sind Reserven für Kreativität.Hallen und Silos, es fuselt,im Block 20, 6er Pack Heineken in der Hand, vergessen durch nen fetten Joint.

Afrikanische Prinzessinen, Mütter und Töchter, Hände im Kleber oder im Müll, verwunderter Junge in dieserMasse von Verrückten.Parralele Ekonomie und ein Team so hart wie Stein, Die kleinen Dons kontrollierenund markieren schon ihren Bezirk.

Man trinkt la Veuve Cliquot (Alkohol) an Plätzen so hinterlassen wie Mexiko, Horizonte aus Zement,Taschendiebe, Drogenabhängige. Aufrechte Männer werden ignoriert, nicht so diese Supercops und Zorros,Politiker und Journalisten mal kurz zu besuch im Zoo.

Respektable Muslime, schlichte Familien Väter, Anlagen die unsere Jungel Musik abspielen, kaputteEingänge, zerlöcherte Wände und Scharen von Kindern die Betteln.

Lichter die an und ausgehen, Schornsteine die Rauchen, Improvisierte Fussball Matches auf steineremBoden, Golf, Vr6, quietschende Reifen, momente der Stille unterbrochen durch die Sirenen der Polizei

Sweater ohne Logos und abgenutzte Kleider, Mütter mit bewunderswertem Karakter, Ekelhafter HashishKnacki Geschichten, dumme auseinandersetzungen und Armadas von Unruhestiftern.

Clichés über den Orient verfeinert mit Piment, schöne namen für Bäume in meinem Zement Wald.Wüstedes Midi (Region im Süden Frankreichs), unterdrückende Hitze, man lebt nur Nachts während des Monatsdes Ramadan.

Keine Unterhaltung hier dehalb verschafft man sich etwas Action, Würfelspiele, hohe Geldeinsätze,Spekulationen, schlechter Einfluss.Ununterbrochende gelächter, unangekündigte Verhaftungen,kurrupteArrondisement Bürgermeister.( In jeder Grosstadt in Frankreich hat ein Bezirk einem Bürgermeister, unddiese Bezirke nennt man Arrondisements.)

Man tritt auf die Gebrauchten Spritzen, traümt von Reisen, Autoradios werden verteigert sowie Päckchenvoller gestohlenden Ketten, Schuft ohne Zukunft, Psychopat ohne scham sind die besten Freunde die hierfinden wirst.

Sport Genies üben ihre Talente aus auf unebenem Gebiet, neue Witze erscheinen und ungewöhnliche Flirtversuche.Manch so ein Individuum hält den Stress nicht aus.Bewegt sich niemand wird auch niemandverletzt

Gerüche von Äther, Farbstoff verpestetem Wasser und Alkohol, Güterwägen beobachtet wie der Pactole.(Fluss in der Grieschichen Mythologie in der sich Krösus badete, und indem angeblich Gold Schwamm nachdiesem Bad.)Es ist nicht witzig, der Hund beisst,sein Maul schäumt von Aggresivität, hinter diesen Gitterndie bis zur zweiten Etage reichen.

Hashish dealen ist der einzige Weg um deine Frau da rauszuschaffen, aber falls man dich erwischt halt dieKlappe und spiel nicht einen auf Drama.Die Schule ist nicht weit entfernt, der Ärger auch nicht, so fängts an,Hand auf dem Hintern und endet in U-Haft

Guck dir die Strasse an, was sich hier ändert? Nur die Jahreszeiten.Du sabberts Beton, spuckst Beton,scheisst Beton, kloppst dich für Beton, aber bringts etwas? Wunder dich nicht über Rüpelfhaften eingriff wenndie Bullen vor der Tür stehen.

3 Farben auf ihren Plakaten und sie behandeln uns wie eine ablegenden Staat.Hier ist es nich wie in Manila,aber die Zigaretten verschiessen sich genau so schnell / Hier spielst du nicht Manille (Populäres Kartenspielin Südfrankreich, hier könnte er von beidem sprechen aber ich denke eher von Manila, weil Manila einabgelegener Staat in den Philipinen ist.)Unschuldiger Täter und gleich redet man von Prozenten (Wetten aufjemanden der bald Verhaftet wird.)Auge um Auge Zahn um Zahn es ist unaushaltbar.

Sehr früh schickt man den Jungen auf die Strasse, das ergibt ne Bande wie die von Kader (Staatsfeind inFrankreich.)"Fick deine Mutter" die Kacke noch am Arsch hängend und schon reden sie wie Gangster.Nicht einfach von Liebe zu sprechen, von Arbeit in der Fabrik schon eher, die schönen Gazellen (Mädchen)verbiegen sich den Rücken in den Küchen.

Die Gewählten reden von Renovation dass beruhight, aber es bleibt immer die gleiche scheisse hinter einerneuen Schicht Farbe, Feuer frei, und Traüme gehen unter im Hof, mit 12 schon Autofahren wollen, sterben,enden wie Tupac Shakur.

Sich Fotos anschauen, Heute Volljährig kumpel, Viele haben sich schon getötet mit nem Motorad, einmalgewinnst du nen anderes mal verlierst du.Die Zukunft ist wie Lotto, deswegen widme ich euch meine lyricsals Stimmzettel.

Hier wirst du beurteilt nach der Reputation, vertuh dich und jeden Tag pissen Vandalen gegen deine Tür.Das ist der minimale Tarif für ein Leben hier und hüte dich vor denen die das sagen haben.

Frostig ist die Stimmung hier, es gibt viele Sitzplätze, die Kälte errinert an ne Bankise, die Gören wollenraus aber die kollektiven "Nein" treffen sie wie Hammer, Scheiss Künstler verdienen sich die Unterstützungder DSU (gibts nicht in Deutschland kann ich nicht wirklich erklären.)

So viel verschwendete Energie für Vorurteile, die Finanzminister haben Augen voll mit Staub.In derZwischenzeit geht Hoffnung verloren, manche Rappen und Steine fliegen, gestohlene Autos drehen vom Kursab.

Es herrscht Chaos in der Realschule, Feueralarme und Feuerlöscher werden zerstört, das Ghetto wird zumJagdgebiet für den Inspektor, den der Rücken hatt ein Auge, Wasser ist verschmutzt, bring das Geld reindenn du spielst ein Würfelspiel in einem dunklen Saarg.

Es ist zu viel, Kumpels scheissen auf das Motto Romeo, ein bischen Grass und dann Rodeo (einfacher sex)Das Leben ist hart wenn man seinen Traümen nachkommen will, sie vermischen Shit mit stücken von Reifenund verkaufen das and Ramselef.

Du sagst mir dann vieleicht "Das ist ja nicht so schlimm" aber fur nen Tcherno oder Hamidou ( Arabisch?) istes Kacke. Ich weiss von was ich rede, musste Neujahr feiern mit ner Flasche Valstar.

Die Nachbarschaft überhitzt und wer speilt den King heute abend ? Von anfang an sind die Plätze vergebenwie auf nem Parkplatz,aber wer verteht schon das gleiche Leid wenn dir ein Kerl ins Gesicht schlägt gefülltnur mit Wut.

Und man wird nicht geboren um ein Sklave zu sein, also denke ich nicht an Morgen den Morgen ist weitentfernt.

Hier finden Sie den Deutsch Text des Liedes Demain c'est loin Song von IAM. Oder der Gedichttext Demain c'est loin. IAM Demain c'est loin Text auf Deutsch. Kann auch unter dem Titel Demain cest loin bekannt sein (IAM) Text. Diese Seite enthält auch eine Übersetzung und die Bedeutung von Demain cest loin.